
LE CABARET DE POUSSIÈRE MET DES PAILLETTES
AU BATACLAN
Un Cabaret traditionnel populaire, subversif et impertinent !
“Au Cabaret de Poussière vous trouverez à boire et à manger”.
Martin Dust
C’est par ces mots que Martin Dust, meneuse de revue en haut de forme de l’extravagant Cabaret de Poussière, a ouvert le bal des deux dernières dates du Cabaret en décembre 2021.
Après avoir squatté le Zèbre de Belleville, le Cabaret de Poussière a pris ses quartiers au Bataclan cet automne, pour une série de 8 représentations. Un Bataclan métamorphosé en véritable cabaret pour l’occasion : des tables ont remplacé les fauteuils rouges, guirlandes de grues en origami décorent le bar, de superbes photos recouvrent les fresques : un cabaret traditionnel oui, mais moderne !
Le Cabaret de Poussière brouille les frontières et mélanges les genres : dans l’ambiance d’un vieux cabaret d’antan, Martin Dust orchestre le show : effeuillages burlesques, numéros de cirque, jonglage,… Et surtout, des chansons : des refrains oubliés remis au goût du jours, ou de petites opérettes écrites par Martin Dust, souvent sarcastiques, très souvent engagées, sur les causes féministes ou antiracistes.
un show toujours unique QUI RÉVEILLE L’ÂME DE FÊTE DU BATACLAN
“La vraie histoire du Bataclan, c’est toute une tradition, c’est un lieu qui a plus de 100 ans, un grand lieu d’opérettes, de cabaret, de vaudevilles et de revues” […] Cette ambiance de fête, Le Cabaret de Poussière se fait fort de la ressusciter à travers un spectacle qui change tous les mois pour coller au plus près à l’actualité du moment.
Un ton provocateur et insolent qui reste le même, mais chaque spectacle est unique. Martin Dust invite des artistes nouveaux et créé des numéros et chansons inédit.e.s à chaque représentation !
On se souvient particulièrement de Clara Brajtman en Reine des Fallopes et son tube “Ligaturer les trompes” sur un air de “All about that bass” ; des acrobaties de la contorsionniste aérienne Julie Demont au pôle dance ; les percussions de l’artiste iranien Naghib Shanbehzadeh accompagnant la danse de Eli El Sultan ; des cours de French Cancan donnés par Mamzelle Viviane d’une main de fer à quelques chanceux du public ; et de la cynique chanson décrivant la vie parisienne de Corrine “Comme tout Paris“…
Robes, plumes, costumes, paillettes,… Tout ceci n’est pas sans rappeler les revues à grand spectacle du début du XXe siècles, crées au Bataclan par Madame Rasimi,… Mais les oiseaux de nuit du Cabaret de Poussière renouvellent le style avec une espièglerie et une subversion dont on se délecte à chaque fois… ! Et comme l’a si bien dit Clara Brajtman lors des dernières représentation :
They may not like us, but they can’t get away from knowing who we are.
Clara Brajtman citant Robert Smith de The Cure
Et pour poursuivre votre lecture, écoutez notre playlist pour plonger dans l’ambiance festive et décadente du Paris nocturne si cher à la troupe du Cabaret de Poussière, dignes défenseurs des nuits parisiennes…